Le deuxième roman de Hervé Bazin (1911-1996), écrit en 1949, nous raconte l'histoire d'Arthur Gérane, un adolescent fugueur.

Au début du roman, Arthur revient en pleine nuit chez son père, qui est juge d'instruction, afin de lui voler de l'argent. Malheureusement pour lui, il n'ira pas loin, et se retrouvera interné de force, afin d'échapper à une condamnation en justice qui nuirait à la réputation de son père.

La plus grande partie du roman est une plongée dans les arcanes du système hospitalier psychiatrique de la France, avant la seconde guerre mondiale.

Si vous avez aimé "Vipère au poing", vous retrouverez dans "La tête contre les murs" l'écriture ciselée de son auteur, toujours aussi brillante, à la fois claire, incisive, parfois ironique et qui n'ennuie jamais. Un livre qui mériterait cinq étoiles si la thématique n'en était pas aussi sombre. Rassurez-vous quand même, le roman n'est pas désespérant et ne vous fera pas de mal.

Ma note : 4 / 5

Citations :

  • «Moi, fou ? Vous plaisantez ? J'avais mes petites raisons.» Oui, ces petites raisons, qui ont toujours raison de la raison.
  • Mieux vaut vivre sa mort que de mourir sa vie.