Trouvé dans une boîte à livres, ce roman de 429 pages écrit en 1948 par l'écrivain sud-africain Alan Paton (1903-1988), m'a attiré par son titre original et qui laisse espérer une certaine poésie.

L'histoire est simple, ce qui pourrait me déplaire, s'il n'était pas rapidement clair que cette simplicité a pour but de faire vivre au lecteur l'Afrique du Sud telle qu'elle était juste avant la mise en place de la politique ségrégationniste et inégalitaire de l'apartheid. Ceci est fait avec une remarquable économie de moyens, le contexte sous-jacent étant montré seulement comme une catastrophe humaine inévitable, en raison de la peur des uns et des autres. Ce roman raconte le parcours d'un homme, l'umfundisi Stephen Koumalo, et montre les conséquences concrètes du délitement des tribus et des liens sociaux et des valeurs morales qu'elles préservaient (si j'ai bien compris) avant l'exploitation des mines.

Sur la forme, c'est un roman facile à lire, d'une sobriété exemplaire. Comme l'histoire elle-même m'a beaucoup touché et qu'elle s'inscrit dans une période et un pays méconnus, je ne vois pas comment ne pas mettre 5 étoiles.

Ma note : 5 / 5

Citations :

  • Restez bien, mon enfant. Allez bien, umfundisi.